Investir dans l’immobilier demande habituellement de faire une demande de crédit auprès sa banque. Celle-ci octroie le prêt en prenant en compte plusieurs critères, notamment le taux d’endettement de l’emprunteur.
Voici comment calculer son taux d’endettement.
Pourquoi calculer le taux d’endettement ?
Le taux d’endettement définit le montant que l’emprunteur peut consacrer raisonnablement au remboursement de son crédit immobilier tout en continuant de vivre correctement. Il représente concrètement une fraction des revenus nets mensuels.
Indicateur souvent décisif pour les banques, le taux d’endettement peut être affiné selon les paramètres propres à chaque organisme prêteur et selon la situation de l’emprunteur. Quoi qu’il en soit, ce taux demeure une boussole dans la préparation de demande de prêt immobilier.
Comment calculer son taux d’endettement ?
La formule de calcul du taux d’endettement est relativement simple à mettre en place. Taux endettement = (montant du crédit en cours + charges fixes) x 100/somme des revenus (salaires nets + autres revenus financiers). En France, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) établit une recommandation avec un taux d’endettement avoisinant les 35 % au maximum. Cela représente concrètement un tiers des revenus qui sont consacrés au remboursement du crédit immobilier. Ce taux a été revu à la hausse au 1er janvier 2022 à hauteur de 37 %.
Au-delà de ce chiffre, l’emprunteur prend le risque de rencontrer des difficultés pour faire face à ses remboursements de crédit. Chaque banque suit en règle générale cette recommandation, mais elle s’adapte aussi en fonction du profil de l’emprunteur :
- Âge : plus vous êtes jeune, plus cela laisse penser à la banque que vos revenus sont augmenter.
- Situation professionnelle et professionnelle : une situation table comme celle d’un fonctionnaire avec la sécurité de l’emploi rassure les banques.
- Épargne : en montrant une capacité d’épargne, l’emprunteur rassure l’organisme prêteur.
- Revenus élevés ou pas : une dérogation allant au-delà des 35 à 37 % est plus facilement accordée aux foyers avec des revenus élevés.
- Durée du remboursement : il est toujours plus facile d’allonger la durée de remboursement que de la raccourcir afin de bénéficier d’une dérogation à la règle des 35 %.