Les revenus fonciers issus de la location d’un logement doivent tous être déclarés auprès des services des impôts. Mais comment effectuer cette opération ? Faut-il prendre en compte tous les revenus fonciers ?
Nous vous expliquons en détail dans l’article qui suit.
La déclaration des revenus de location en revenus fonciers
Si vous louez un logement nu, vous devez déclarer vos revenus de location dans la catégorie des revenus fonciers. Le revenu foncier comprend le montant des loyers perçus (hors charges) pour la location des locaux d’habitation et de leurs éventuelles dépendances.
D’autres revenus peuvent aussi être retenus dans cette déclaration comme les indemnités d’assurance contre les loyers impayés, les revenus issus de la location d’emplacements publicitaires ou encore les subventions accordées par l’ANAH. Si le montant des revenus de location est inférieur à 15 000 €/an, vous devez faire votre déclaration sous le régime microfoncier. Si le montant est supérieur à 15 000 €/an, alors vous êtes soumis au régime réel.
Quel régime fiscal choisir ?
Le régime microfoncier
Voici un régime fiscal simplifié en termes d’imposition. Il vous suffit de reporter le montant de vos revenus de location sur votre déclaration de revenus n° 2042, au niveau cadre 4 « revenus fonciers » (case 4BE). Le service des impôts applique automatiquement un abattement de 30 % pour les charges foncières en lien avec le logement loué. Le reste est ajouté aux autres revenus. L’ensemble est ensuite soumis à un barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Le régime réel
Ce régime s’applique automatiquement si les revenus dépassent 15 000 €/ an. À noter, toutefois que vous pouvez souscrire à ce régime quand vous êtes déjà au régime micro pendant une durée de 3 ans. Pour le régime réel, il convient d’utiliser le formulaire n° 2044. Les résultats de la déclaration sont à reporter sur la déclaration habituelle des revenus n° 2042.
Avec le réel, vous déterminez les charges en rapport avec le logement fin de les déduire de vos revenus. On retrouve les dépenses de travaux de réparation ou d’amélioration de l’habitat, les charges de copropriété, les intérêts du crédit, les primes d’assurance et les éventuels frais de gestion.