Comment déclarer les intérêts d’emprunt immobilier locatif ?

La plupart des investissements immobiliers locatifs sont réalisés en effectuant un crédit auprès d’une banque ou d’un organisme prêteur. Le choix de l’emprunt permet d’intégrer les intérêts d’emprunt à la liste des charges locatives déductibles.

Déduction avec le régime microfoncier ou micro-bic

Dans un régime forfaitaire tel que le micro foncier ou le micro-bic, un abattement forfaitaire s’applique automatiquement sur les revenus locatifs.Cela correspond à :

  • Une déduction forfaitaire de 30 % pour le régime microfoncier à condition que les propriétaires réalisent moins de 15 000 € de revenus fonciers par an (hors charges).
  • Une déduction forfaitaire de 50 % sur les revenus locatifs qui correspondent à des bénéfices industriels et commerciaux (pour une location meublée).

Option valable pour les propriétaires qui réalisent moins de 72 000 € de recettes par an.Dans ces deux cas qui impliquent un régime d’imposition forfaitaire, les intérêts ne peuvent pas être déduits. Vous pouvez uniquement déduire la CSG de vos revenus fonciers.

Déduction avec le régime réel

Avec le régime au réel, vous pouvez déduire la majorité des charges concernant le logement en location.Cela s’applique automatiquement pour des revenus fonciers de plus de 15 000 € par an (hors charges) pour une location vide et pour des revenus de plus de 72 000 € (charges comprises) pour un meublé. Ici, les intérêts entrent dans le cadre des charges déductibles des revenus immobiliers locatifs.Pur une location vide, le montant de vos intérêts de crédit doit être reporté sur la ligne 250 de la déclaration de revenus 2044.

Pour une location meublée, les frais qui concernent l’exploitation du bien font l’objet de baisse de la base imposable. Ces charges qui incluent les intérêts doivent être reportées sur le formulaire 2031 — SD.

À noter : Les intérêts déductibles doivent concerner les éléments suivants :

  • La conservation du logement ;
  • L’achat, l’agrandissement ou la rénovation du logement ;
  • La réparation de la location : travaux de rénovation ;
  • La police d’assurance.